Après avoir reçu de nombreux appels au secours de la part de lecteurs me suppliant de commenter le nouveau clip de Lady Gaga et Beyoncé, je me vois dans l’obligation de vous infliger la chose.
Vous êtes toujours là?
Commençons par reconnaître une chose à Lady Gaga: la grognasse se casse systématiquement le cul à faire des clips événements, ce qui n’est plus le cas de personne depuis que l’industrie du disque s’est cassée la gueule il y a quelques années. Le problème, c’est que cette truie n’a ni talent, ni personnalité, rien d’autre que son goût de chiotte et son cul osseux à étaler à la face du monde.
Mais ce qui la discrédite intégralement et absolument, c’est qu’il est impossible de déceler le début du commencement d’un soupçon de sens dans ce que toutes les coiffeuses du Marais appellent si généreusement « son univers ». Un univers? Ou ça? Pour information, ce qui définit un univers, c’est un minimum de cohérence artistique, pas une garde-robe. Alors avant que tout le monde ne se roule par terre devant la formidable audace que représente le fait de recycler ses canettes de bière pour s’en faire des bigoudis, quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi il n’y a pas le moindre rapport entre la chanson et le clip qui l’accompagne, alors que celui-ci aspire à être un grand moment narratif ? En effet, peu importe que Telephone ait pour cadre une boîte de nuit et évoque une pétasse qui rechigne à répondre au coups de fils incessants du lourdaud qui la harcèle; ce genre de détails n’intéresse pas trop Lady Gaga, qui souhaitait cette semaine faire son remake perso d’Un Prophète et de Tueurs Nés. Non pas qu’un clip doive se contenter d’être la plate illustration visuelle d’une chanson, mais disons que son existence étant justifiée par celle-ci, un minimum de lien s’impose. Et non, se greffer des morceaux de téléphone sur la tête parce que la chanson s’appelle Telephone, ça n’est pas ce qu’on appelle du lien. Espérons juste que Lady Gaga ne verra pas La Liste de Schindler juste avant de tourner le clip de Stick your dick in my derrière.
Et les sous-tapins zombifiés de mon reseau Facebook de s’exstasier en choeur devant les pitreries de cette serpillère maquillée comme la femme de ménage d’Amy Winehouse et coiffée comme l’arrière-grande-tante de Madonna décédée en 1986. Et moi de soudainement songer à voter Christine Boudin.
Quant à cette greluche de Beyoncé, aussi à l’aise dans cet univers que le serait Jean-Jacques Goldman dans un clip des Spice Girls, on peut en déduire qu’elle est soit:
a) très cupide
b) mal conseillée
c) complètement con
d) très cupide, mal conseillée, ET complètement con
Dernière chose: j’imagine que ça n’est plus qu’une question de temps avant que Lord Gaga ne s’attaque au cinéma, et je dois avouer que j’attends avec jubilation son premier Razzie Award.
Pour finir, et surtout pour me faire pardonner de vous avoir imposé cette infamie en début de week-end, je vous propose une activité pour le moins originale: rire avec Marion Cotillard (si, si!).
